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Hijama et reboutologie

12 octobre 2013

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Bienvenue sur le site de hijama et de reboutologie pour femmes et enfants A ssalamu alaykoum, bonjour. Face à la surmédicalisation, de plus en plus de personnes ressentent le besoin de revenir au naturel et de retourner aux médecines douces. Vous trouverez...
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10 octobre 2013

Qu'est-ce que la hijama?

 

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La Hijama


La hijama est une thérapie millénaire qui consiste à placer des verres à ventouses sur la peau à des endroits précis. En introduisant une flamme à l'intérieur du verre, un vide d'air se crée, ce qui permet de poser les ventouses par effet de succion.

 

Il existe deux sortes de hijama, la sèche et l'humide.


La hijama sèche consiste à placer des ventouses sur la peau sans pratiquer d'incision. Il existe plusieurs méthodes de hijama sèche et toutes ont des objectifs et des effets curatifs très différents.


• La méthode fixe : La ventouse est fixée sur des points précis pendant une période relativement longue qui dépend de la succion et des personnes. Son objectif est de produire un effet profond capable de soulager la partie atteinte et d'évacuer les toxines. C’est également la méthode la plus utilisée.

• La méthode mobile : La ventouse est mise en mouvement, elle est aussi appelée méthode par massage. Elle peut être faite de deux façons différentes et permet de stimuler le flux sanguin:

  1. La ventouse sera posée pendant une courte durée puis retirée, reposée, retirée et ainsi de suite.
  2. La ventouse sera déplacée sur la peau préalablement huilée à l'huile d'olive bio.

 

La hijama humide consiste a réaliser des incisions épidermiques superficielles sur des points précis, puis de placer des ventouses pour en extraire le sang et les toxines accumulées dans cette zone.

 

Les verres utilisés sont toujours stérilisés et les lames de bistouri sont stériles et à usage unique. Les zones à inciser sont désinfectées avant et après les incisions. Une attention particulière est portée sur l'hygiène.

 

 

 

10 octobre 2013

Affections pouvant être traitées par la hijama

 

Quelques affections pouvant être traitées par la hijama


La hijama est utile en prévention contre les maladies, pour améliorer la circulation sanguine, en tant qu'analgésique et pour renforcer l'immunité, ce qui améliore ainsi le rétablissement du corps.

 

La hijama est connue pour soigner, bi idhnillah, plus de 200 maladies dont:

  • l'infertilité et les problèmes gynecologiques
  • l'insuffisance rénale
  • la constipation
  • les douleurs de dos
  • les crises épileptiques
  • l'hypotension et l'hypertension artérielle
  • les problèmes aux articulations
  • la goutte
  • le diabète
  • l'hépatite
  • l'obésité
  • les allergies
  • les varices
  • l'hypersudation
  • les pathologies de la thyroïde
  • et autres

 

Recommandations pour la séance de hijama

Soyez à jeun 3 heures avant la hijama, prenez un fruit, de préférence des dattes, un jus de fruit ou une bouteille d'eau.

 

Important: Je ne pratique pas la hijama sur les femmes de moins de 15 ans, sur les femmes enceinte, sous anticoagulants, en état de faiblesse profonde ou atteintes de cachexie.

 

 

 

10 octobre 2013

La hijama dans l'Islam

 

La hijama dans l'islam


Tiré du livre "l'authentique de la médecine prophétique"

Ibn Al-Qayyim

 


Concernant Al-Hijâmah, Anas Ibn Mâlik
qu’Allah l’agrée rapporte que le Messager d’Allah salla Allahou ‘alayhi wa salam a dit : « Pendant mon Voyage Nocturne, je ne suis pas passé devant un groupe sans qu’ils ne me disent : « Ô Muhammad ! Ordonne à ta communauté de pratiquer Al-Hijâmah. » » [Sahîh Al-Jâmi’ (5671)] 

 

Ibn ‘Abbas qu’Allah l’agrée rapporte dans une autre version de ce même hadith : « Attache-toi à la pratique de Al-Hijâmah, ô Muhammad ! » [As-Sahîhah (2263)]

 

Ibn ‘Abbâs qu’Allah l’agrée rapporte : « Le Prophète salla Allahou ‘alayhi wa salam se fit faire une Hijâmah et il paya celui qui la lui pratiqua. » [Al-Bukhârî (5691) et Muslim (1202)]

 

Anas rapporte que Abû Taybah qu’Allah les agrée pratiqua Al-Hijâmah au Prophète salla Allahou ‘alayhi wa salam. Il ordonna qu’on lui donne deux Sâ‘ de nourriture, il parla à ses maîtres afin qu’il cessent de trop le charger et dit : « Le meilleur de vos remèdes est Al-Hijâmah. » [Al-Bukhârî (5696) et Muslim (1577)]

 

Ibn ‘Abbâs -qu’Allah l’agrée- rapporte que le Messager d’Allah salla Allahou ‘alayhi wa salam a dit : « Quel bon serviteur que celui qui pratique Al-Hijâmah. Il évacue le sang, allège le dos et clarifie la vue. » Lorsqu’on éleva le Messager d’Allah salla Allahou ‘alayhi wa salam, il ne passa pas devant un groupe sans qu’on ne lui dise : « Attache-toi à Al-Hijâmah. » Et il dit : « Les meilleurs jours où vous pouvez pratiquer Al-Hijâmah, sont les 17e, 19e et 21e jour [du mois lunaire]. Les meilleurs de vos remèdes sont As-Sacût, Al-Ladûd[1], Al-Hijâmah, et Al-Mashiyy[2]. » On força le Messager d’Allah salla Allahou ‘alayhi wa salam à prendre un remède par le coin de la bouche. Lorsqu’il se remit, il dit : « Qui m’a forcé à prendre ce remède par le coin de la bouche ? – Tout le monde se tut – Que tous ici prennent ce remède en coin de bouche, et je vous regarde, sauf Al-‘Abbâs car il n’était pas présent avec vous. » [At-Tirmidhî (2053)]

 

Concernant les bienfaits de Al-Hijâmah, elle purifie la partie superficielle du corps, plus que la saignée (Al-Fasd) qui est meilleure pour les profondeurs du corps. Al-Hijâmah extrait le sang de la surface de l’épiderme.

 

Je dis : la vérité est que Al-Hijâmah et Al-Fasd diffèrent suivant le temps, le lieu, les âges et les humeurs, les pays chauds, les temps chauds, les humeurs chaudes dont le sang l’individu est à maturité, et en ce cas Al-Hijâmah est plus avantageuse que Al-Fasd, car le sang mûrit, se liquéfie et se dirige vers la couche superficielle du corps. C’est pourquoi Al-Hijâmah parvient à extraire ce que ne peut atteindre Al-Fasd, et qu’elle elle est meilleure pour les jeunes et ceux qui ne supportent pas Al-Fasd. Les médecins ont établi que Al-Hijâmah, dans les pays chauds, était meilleure que Al-Fasd. Il est préférable que cela soit pratiqué au milieu du mois ou dans sa deuxième moitié, et plus précisément dans le troisième quart du mois. Au début du mois, le sang ne s’est pas encore agité, à la fin il sera calmé, alors qu’au milieu ou peu après, il sera à son augmentation maximale.

 

L’auteur de Al-Qânûn a dit : « On commande de pratiquer Al-Hijâmah, non en début de mois, car les humeurs ne se sont pas encore agitées ; ni même à la fin, car elles auront à ce moment diminué, mais au milieu du mois où les humeurs sont agitées et de volume maximal en raison de l’augmentation de la lumière sur le quartier de lune. On rapporte que le Prophète salla Allahou ‘alayhi wa salam a dit : « Les meilleurs de vos remèdes sont Al-Hijâmah et Al-Fasd. » et dans un autre hadith : « Le meilleur remède est Al-Hijâmah et Al-Fasd. »[3]

 

Sa parole : « Le meilleur de vos remèdes est Al-Hijâmah. » désigne les habitants du Hijâz et des pays chauds, car leur sang est très fluide et penche plus vers la surface du corps en raison de l’attraction de la chaleur extérieure, ce qui fait qu’il s’accumule sous la peau, et parce que leurs pores sont larges, et que leurs forces sont défaillantes. Ainsi Al-Fasd est plus dangereux pour eux, alors que Al-Hijâmah est un drainage qui entraîne une pleine extraction des veines, surtout les veines sur lesquelles on pratique peu souvent Al-Fasd et qui en tirent un grand bénéfice.

 

La saignée (Al-Fasd) pratiquée sur l’artère brachiale[4] est utile pour remédier à la chaleur du foie, de la rate, aux inflammations constituées de sang, aux œdèmes pulmonaires, ballonnements, pleurésies[5], et toutes les maladies sanguines survenant du bas du genoux jusqu’à la hanche.

 

La saignée pratiquée sur l’artère médiane[6] est bénéfique au trop-plein survenant dans tout le corps, s’il est sanguin, de même si le sang s’est altéré dans tout le corps.

 

La saignée pratiquée sur la veine radiale[7] est bénéfique aux maux de tête et de cou causés par l’abondance ou l’altération du sang.

 

La saignée pratiquée sur les veines jugulaires externes[8] est utile aux douleurs de la rate, à l’asthme, et aux douleurs au niveau du front.

 

Al-Hijâmah pratiquée sur la veine jugulaire postérieure[9] est utile aux douleurs du bras et de la gorge

 

Al-Hijâmah pratiquée sur les veines occipitales[10] est utile pour les maladies de la tête et de ses différentes parties comme le visage, les dents, les oreilles, les yeux, le nez et le cou, si ces maux sont le résultat de l’abondance, de la corruption du sang, ou des deux.

 

Anas qu’Allah l’agrée rapporte : « Le Prophète salla Allahou ‘alayhi wa salam pratiquait Al-Hijâmah sur les veines occipitales et la veine jugulaire postérieure. » [As-Sahîhah (908)]

 

Il qu’Allah l’agrée rapporte également : « Le Prophète salla Allahou ‘alayhi wa salam pratiqua Al-Hijâmah sur son crâne, alors qu’il était en état de sacralisation, en raison d’une migraine. » [Al-Bukhârî (6598)]

 

On rapporte également que le Prophète salla Allahou ‘alayhi wa salam pratiquait Al-Hijâmah à trois endroits : « sur la veine jugulaire postérieure, et sur les deux veines occipitales. »

 

‘Alî qu’Allah l’agrée rapporte que Jibrîl ‘aleyhi sallam a révélé au Prophète salla Allahou ‘alayhi wa salam Al-Hijâmah  sur les deux veines occipitales et sur la veine jugulaire postérieure. [Ibn Mâjah (3482), la chaîne de transmission de ce hadith est faible]

 

Jâbir qu’Allah l’agrée rapporte : « Le Prophète salla Allahou ‘alayhi wa salam pratiqua Al-Hijâmah sur sa hanche en raison d’une douleur. » [Sahîh Abû Dâwud (3864)]

 

Les médecins ont divergé concernant la pratique Al-Hijâmah sur  le trou occipital [à la base de la nuque] :

 

Abû Nu’aym qu’Allah lui fasse Miséricorde mentionne dans son ouvrage « La médecine prophétique » un hadith attribué au Prophète salla Allahou ‘alayhi wa salam : «  Attachez-vous à pratiquer Al-Hijâmah  sur l’occiput[11], car cela guérit de cinq maladies. » [Al-Jâmic As-Saghîr, Qualifié de faible par Al-Arnâ’ût] parmi lesquelles il mentionna la lèpre. Et dans un autre hadith : «  Attachez-vous à pratiquer Al-Hijâmah  sur l’occiput, car cela guérit de soixante-douze maladies. »

 

Certains l’ont acceptée et ont dit qu’elle est utile en cas d’exophtalmie[12] et diverses tuméfactions et maux de l’œil, comme la lourdeur des sourcils et des paupières, et elle est bénéfique à qui la pratique. On rapporte que Ahmad Ibn Hanbal qu’Allah lui fasse Miséricorde en eut besoin, et pratiqua Al-Hijâmah sur les deux côtés de sa nuque, mais pas sur le trou occipital.

 

Parmi ceux qui l’ont réprouvée figure l’auteur de Al-Qânûn qui dit : « Elle entraîne réellement la perte de mémoire, comme l’a dit notre maître et porteur de notre Législation, Muhammad salla Allahou ‘alayhi wa salam, car la partie postérieure du cerveau est le lieu de la mémorisation, et Al-Hijâmah la fait disparaître. »

 

D’autres l’ont contredit en disant que le hadith n’est pas authentique, et s’il était authentique concernant Al-Hijâmah, elle n’affaiblit la partie postérieure du cerveau que si elle est partie, elle est utile tant du point de vue médical que religieux. Il est authentifié que le Prophète salla Allahou ‘alayhi wa salam a pratiqué Al-Hijâmah en de nombreux endroits de sa nuque, en fonction de la situation, et il a pratiqué Al-Hijâmah en d’autres endroits que la nuque, en fonction du besoin.

 

La pratique de Al-Hijâmah sous le menton est utile pour soulager le mal de dents, du visage et de la gorge, si elle est pratiquée en son temps, et elle purifie la tête et les mâchoires.

La pratique de Al-Hijâmah sur le dos du pied remplace la saignée (Al-Fasd) de la veine saphène qui se trouve au niveau de la cheville[13], et elle est utile pour soigner l’ulcère des cuisses et des jambes, le retard de règles, et les démangeaisons au niveau des testicules.

Quant à la pratique de Al-Hijâmah au bas de la poitrine, elle est utile contre les abcès, pustules et boutons de la cuisse, de même que les crises de goutte[14], les hémorroïdes, l’éléphantiasis[15] et les démangeaisons du dos.

 

Ibn Abbas qu’Allah l’agrée rapporte que le Messager d’Allah salla Allahou ‘alayhi wa salam a dit : « Les meilleurs jours où vous pouvez pratiquer Al-Hijâmah, sont les 17e, 19e et 21e jour [du mois lunaire]. » 

 

 Anas qu’Allah l’agrée rapporte : « Le Messager d’Allah salla Allahou ‘alayhi wa salam pratiquait Al-Hijâmah sur les veines occipitales et la veine jugulaire postérieure. Et il la pratiquait les 17e, 19e et 21e jour [du mois lunaire]. »

 

Anas qu’Allah l’agrée rapporte que le Prophète salla Allahou ‘alayhi wa salam a dit : « Celui qui veut pratiquer Al-Hijâmah, qu’il cherche  les 17e, 19e et 21e jour [du mois lunaire], afin que le sang ne s’agite[16] pas au point ce que cela le tue. » [As-Sahîhah (2747)]

 

Abû Hurayrah qu’Allah l’agréerapporte que le Prophète salla Allahou ‘alayhi wa salam a dit : « Celui qui pratique Al-Hijâmah les 17e, 19e et 21e jour [du mois lunaire], cela sera pour lui une remède contre tous les maux. » C’est à dire, tout mal causé par l’abondance du sang.

 

Tous ces hadiths sont conformes à l’unanimité des médecins disant que Al-Hijâmah pendant la deuxième moitié du mois et les jours qui suivent du troisième quart sont meilleurs que le début ou la fin du mois. Mais si elle est pratiquée en cas de nécessité, elle est bénéfique à tout moment, que ce soit au début ou la fin du mois.

 

Hanbal rapporte que Abû ‘Abd Allah Ahmad Ibn Hanbal qu’Allah leur fasse Miséricorde pratiquait Al-Hijâmah à chaque fois que son sang s’agitait, à toute heure.

 

L’auteur de Al-Qânûn a dit : « Ses temps fixés pendant la journée sont : la deuxième ou troisième heure. Il ne faut pas la pratiquer après le hammam, sauf celui dont le sang est épais et qui doit se rendre au hammam, attendre une heure, puis pratiquer Al-Hijâmah. »

 

Selon eux, il est détestable de pratiquer Al-Hijâmah lorsqu’on est repu, car elle peut entraîner une occlusion et d’autres maladies mauvaises, surtout si la nourriture était mauvaise et lourde. Il est dit : « Al-Hijâmah à jeun est un remède, après satiété une maladie, et au dix-septième jour [du mois lunaire] une guérison. »

 

Le choix de ces temps pour la pratique de Al-Hijâmah concerne ce qui est fait par sécurité, précaution contre les nuisances et protection de la santé. Mais pour le traitement des maladies, on l’emploie quand cela est nécessaire. Sa parole : « afin que le sang ne s’agite pas au point ce que cela le tue » en est la preuve, et nous avons déjà mentionné que  l’imam Ahmad pratiquait Al-Hijâmah à tout moment où il en ressentait le besoin dans le mois. 

 

Quant au choix des jours de la semaine pour pratiquer Al-Hijâmah, Al-Khallâl qu’Allah lui fasse Miséricorde rapporte dans Al-Jâmi’ d’après Harb Ibn Ismâ’îl qu’Allah lui fasse Miséricorde : « J’ai demandé à Ahmad qu’Allah lui fasse Miséricorde : y a-t-il un jour où la pratique de Al-Hijâmah est détestable ? Il me dit : « Mercredi et samedi. » »

 

Al-Husayn Ibn Hassân rapporte qu’il demanda à Abû ‘Abd Allah (l’imam Ahmad) qu’Allah leur fasse Miséricorde concernant Al-Hijâmah : « Quel jour est détestable ? » Il répondit : « Samedi et mercredi » et d’autres disent le vendredi. »

 

Abû Hurayrah rapporte que le Messager d’Allah salla Allahou ‘alayhi wa salam a dit : « Celui qui pratique Al-Hijâmah, mercredi ou samedi, et se voit atteint de vitiligo[17] ou de lèpre, ne doit blâmer que lui-même. » [Al-Hâkim (4/409), qualifié de faible par Al-Arna’ût]

 

Al-Khallal qu’Allah lui fasse Miséricorde rapporte également d’après Muhammad Ibn ‘Alî Ibn Ja’fâr que Ya’qûb Ibn Bukhtân qu’Allah lui fasse Miséricorde leur a dit : « On a interrogé Ahmad qu’Allah lui fasse Miséricorde à propos de l’épilation et Al-Hijâmah, samedi et mercredi, et il a réprouvé cela. Il dit : « J’ai appris qu’un homme avait pratiqué une épilation et Al-Hijâmah – c’est-à-dire mercredi – et qu’il fut touché par la lèpre. » Je lui  dis : « Comme s’il avait négligé le hadith ? » Il me répondit : « Oui. » »

 

Dans son livre Al-Afrâd, Ad-Dâraqutnî qu’Allah lui fasse Miséricorde rapporte d’après Nâfi’ qu’Allah leur fasse Miséricorde : «  ‘Abd Allah Ibn ‘Umar me dit : « Mon sang s’agite, cherche-moi quelqu’un pour pratiquer Al-Hijâmah, qui ne soit ni un jeune ni un vieillard, car j’ai entendu le Messager d’Allah salla Allahou ‘alayhi wa salam dire : « Al-Hijâmah augmente la mémoire du mémorisateur et la raison de l’homme sensé, alors pratiquez Al-Hijâmah au Nom d’Allah, mais pas jeudi, vendredi, samedi et dimanche. » »

 

Pratiquez Al-Hijâmah plutôt lundi, car la lèpre n’arrive que mercredi. » Ad-Dâraqutnî qu’Allah lui fasse Miséricorde- dit : il est également rapporté par Ayyûb d’après Nâfi’ qu’Allah leur fasse Miséricorde et il dit : « Pratiquez Al-Hijâmah lundi et mardi, mais pas mercredi.» [Ibn Mâjah (3487), qualifié de faible par Al-Arna’ût]

Abû Bakrah qu’Allah lui fasse Miséricorde réprouvait la pratique de Al-Hijâmah mardi, et il rapporta que le Messager d’Allah salla Allahou ‘alayhi wa salam dit : « Mardi est le jour du sang, au cours duquel il y a une heure où le sang ne coagule pas. » [Ad-Dacîfah (2251)]

 

Les hadiths précédents comportent :

 

  • Une recommandation de se soigner,

  • Une recommandation de pratiquer Al-Hijâmah sur différents endroits selon le cas, 
  • La permission pour celui qui est en état de sacralisation de pratiquer Al-Hijâmah, et s’il est besoin de couper des cheveux, cela est permis,

 

  • La permission pour le jeûneur de pratiquer Al-Hijâmah, ainsi on rapporte que Messager d’Allah salla Allahou ‘alayhi wa salam pratiqua Al-Hijâmah alors qu’il jeûnait. [Al-Bukhârî (1939)]

 

Mais cela rompt-il le jeûne ou non, c’est une autre question. Ce qui est juste est que Al-Hijâmah rompt le jeûne, comme cela est rapporté authentiquement du Messager d’Allah salallahu ‘alayhi wasalam, sans aucune protestation. Et le meilleur argument qu’on puisse opposer est le hadith qui montre qu’il a pratiqué Al-Hijâmah alors qu’il jeûnait, mais il ne montre que cela ne rompt pas le jeûne qu’après quatre choses :

 

La première : il s’agissait d’un jeûne obligatoire.

 

La deuxième : il était résident.

 

La troisième : il ne souffrait d’aucune maladie qui nécessite la pratique de Al-Hijâmah.

 

La quatrième : ce hadith vient après sa parole : « Celui qui applique Al-Hijâmah et celui qui se la fait appliquer ont tous deux rompu leur jeûne. » [Sahîh At-Tirmidhî (774)]

 

Si ces quatre postulats sont vérifiés, on peut argumenter par sa pratique pour dire que Al-Hijâmah ne rompt pas le jeûne. Sinon, qu’est-ce qui empêche que ce jeûne ait été surérogatoire qu’il est permis de rompre par Al-Hijâmah ou autre ?

 

Ou que cela ait été pendant Ramadan, mais en voyage ?

 

Ou aussi, qu’il ait été résident, mais que cela ait été nécessaire de la même manière que la maladie permet de rompre le jeûne ?

 

Ou encore que cela ait été un jeûne obligatoire du mois de Ramadan, alors qu’il était résident, mais que cela soit conforme à la règle de base et que sa parole « Celui qui applique Al-Hijâmah et celui qui se la fait appliquer ont tous deux rompu leur jeûne. » ne soit venue après ?

 

Il n’est possible d’affirmer aucun de ces quatre postulats, alors que dire de l’ensemble ?

 

Cela indique également la permission de payer le médecin ou autre sans contrat de travail, mais en lui donnant le salaire de ses semblables ou ce qui le satisfera.


Cela indique aussi la permission de tirer profit de la pratique de Al-Hijâmah, même s’il n’est pas bon à l’homme libre d’en prendre un salaire, sans pour autant que cela lui soit illicite. Le Prophète salla Allahou ‘alayhi wa salam lui a donné son salaire et ne lui pas interdit de le dépenser, et le fait qu’il ait qualifié ce salaire de mauvais et comparable au fait qu’il ait dit que l’ail et l’oignon étaient mauvais, sans que cela n’implique qu’ils soient illicites

Cela indique encore qu’il est permis de demander chaque jour un gain déterminé à son servant, en fonction de ses capacités, et que le servant peut disposer de l’excédent. Et si on le lui interdisait, tout ce qu’il gagne serait une imposition (de son maître) et il n’y aurait aucune utilité à en fixer la valeur. Au contraire, l’excédent est considéré comme une chose que son maître lui donne, et il peut en disposer comme il le veut. Et Allah est plus savant.

 

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[1] En arabe, les remèdes portent des noms différents selon leur mode d’utilisation. Ainsi, As-Sa'ût désigne ce qui est pris par le nez, et Al-Ladûd ce qui est pris du coin de la bouche.

[2] Ce terme désigne tout liquide consommé qui a des vertus laxatives. Il est dérivé du verbe Mashâ/Yamshî (marcher) car il amène celui qui le consomme à se rendre fréquemment aux toilettes.

[3] Al-Arnâ’ût montre qu’aucun hadith ne fait mention conjointement des deux, mais que plusieurs hadiths authentiques mentionnent : « Le meilleur de vos remèdes est Al-Hijâmah. » (1577).

[4] Al-Bâsilîq : artère du bras.

[5] Œdème au niveau de la plèvre (membrane qui entoure les poumons).

[6] Al-Akhal : artère du bras.

[7] Al-Qayqâl : veine du bras.

[8] Al-Wadjayn : veines du cou.

[9] Al-Kâhil : située à la base de la nuque entre les épaules.

[10] Al-Akhdacyn : veines de la partie postérieure du cou. Nombreux sont ceux qui ont été d’avis qu’elles désignaient la même chose que Al-Wadjayn, mais il semble qu’elles soient tout de même distinctes.

[11] Qui forme la jointure entre la tête et le cou

[12] Lorsque l’œil déborde de son orbite.

[13] As-Sâfin : elle naît sur le dos du pied, puis longe le tendon d’Achille pour remonter vers une veine profonde au creux du genou.

[14] Maladie qui cause de grandes douleurs aux articulations, notamment le gros orteil.

[15] Maladie dont les symptômes sont une augmentation du volume d’un membre ou d’une partie du corps causée par un œdème, qui est épanchement de la lymphe en dehors du système lymphatique.

[16] L’agitation du sang (Tabayyugh Ad-Damm) désigne ce que nous connaissons aujourd’hui sous le nom d’hypertension.

[17] Maladie de l’épiderme qui se caractérise par des tâches blanches

 

 

 

 

 

 

 

 

10 octobre 2013

Analyses du sang de la hijama

 

Analyses du sang de la hijama :

 

L’examen du sang résultant de la saignée par ventouses a révélé que la majorité des globules rouges sont vieux et d’autres ont un aspect anormal. Le taux des globules blancs est limité à 10 % par rapport au sang d’origine veineuse.

 

 

Le taux de l’interféron* augmente après le traitement hijama :

*Interféron : Définition

Substance fabriquée par l’organisme, et ayant des propriétés antivirales et anticancéreuses susceptibles de s’adapter au fonctionnement immunitaire. Il existe donc un rapport étroit entre les interférons, et les capacités du système immunitaire. Les interférons font partie des cytokines. Ce sont de petites protéines sécrétées par différents types de cellules, ayant une action régulatrice et stimulatrice du système immunitaire. Ils sont fabriqués par les globules blancs.

 

D’après le professeur français Cantel la capacité des globules blancs à produire de l’interféron est multipliée par 10 après une Hijama. Ceci voudrait dire qu’il y a un renforcement de l’immunité contre les maladies et les infections. Par ailleurs, l’interféron synthétique est utilisé pour traiter l’hépatite C.

 

Il a été prouvé également que le taux de globules blancs augmente après la saignée par ventouses. Ceci permet d’affirmer que la moelle osseuse devient plus active et retrouve son activité normale. Comme si cette moelle s’est débarrassée de ce qui entravait son fonctionnement normal après s’être débarrassée des impuretés contenues dans le sang de la hijama.

 

 

La théorie du sang anormal:

 

Le médecin japonais Kaukuroiwa a déduit que ce sont les impuretés sanguines qui sont la cause des maladies dont la saignée par ventouses assure la guérison puisqu’elle en débarrasse le corps.

 

Le sang devient anormal et agressif donc impur lorsque le nombre de globules rouges vieillis et anormaux augmente, les résidus y élisent domicile et les sédiments chimiques de médicaments font parti de sa constitution. Ce qui le rend coagulant, collant, gluant et foncé. Dans ce cas, on est en présence d’une sorte d’hyperémie. Le sang circule difficilement dans le corps humain.

 

Par ailleurs, le foie et la rate sont de plus en plus sollicités à éliminer ces impuretés, mais malheureusement ces organes souffrent et ne suffisent plus pour éliminer toutes les impuretés du sang. Au fil des années, les sédiments se cumulent dans différentes parties du corps surtout dans les vaisseaux d’où l’apparition de maladies diverses.

 

Lorsqu’on se débarrasse des impuretés (globules rouges vieillis et anormaux, sédiment…) par la saignée, le sang devenu pur et mieux oxygéné circule normalement dans le corps humain. De ce fait, les différents organes jouent pleinement leur rôle et ont un meilleur rendement.

 

Si on examine la théorie du « sang anormal et agressif » par rapport aux maladies cardiaques tel que l’infarctus, thrombose, on relève que le sang avec les impuretés qu’il contient, provoque des thromboses, accélérations de l’athérosclérose, augmentations de cholestérol etc. qui peuvent être à l’origine du rétrécissement des coronaires d’où les risques d’infarctus.

 

En ce qui concerne le reste des organes, on remarque qu’au fil du temps, un sang anormal et agressif diminue leurs capacités à accomplir le rôle qui leur est imparti comme il diminue la capacité immunitaire. Par ailleurs, le corps ne peut plus résister aux facteurs cancérogènes comme par exemple des produits chimiques agressifs, les rayons…, puisque le foie est en constante régression à assumer ses fonctions quant à l’intoxication par exemple et la rate perd de ses capacités. Les globules blancs peinent aussi à défendre l’organisme des microbes et des cellules anormales. Tout ceci augmente le risque de cancer. Il y a comme une révolte dans l’organisme, d’où une multiplication anarchique des cellules, d’où le cancer.

 

 

 

 

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10 octobre 2013

Histoire des ventouses

Histoire des ventouses

 

Les ventouses ont été utilisées depuis des temps immémoriaux, un peu partout dans le monde. Les premières ont apparemment été confectionnées à partir de cornes animales évidées, à l’intérieur desquelles on allumait du feu afin de pouvoir créer un vide d’air et provoquer ainsi une aspiration. Elles servaient, à l’époque, à aspirer le pus et le sang dans le traitement des furoncles. Une autre technique empirique consistait à en couper la pointe et a aspirer avec la bouche pour créer le vide d’air.

 

Par la suite, elles ont été utilisées comme méthode d’appoint en médecine traditionnelle chinoise, vietnamienne, arabe, occidentale, etc., et elles se sont avérées efficaces dans de nombreuses autres applications. Elles ont finalement été reconnues comme méthode thérapeutique spécifique. La corne a été remplacée par du bambou, puis de la céramique ou du verre.

 

On trouve les premières mentions de l’utilisation thérapeutique des ventouses sur le sceau d’un médecin mésopotamien datant de 3300 ans avant J.-C. L’application de ventouses était également reconnue comme méthode thérapeutique dans les médecines traditionnelles de l’Inde, de la Chine, de l’Amérique du Sud, de l’Europe et de l’Egypte.

 

Les Egyptiens anciens ont été les premiers à utiliser les ventouses de manière systématique. Le papyrus Eberth, que l’on pense le plus ancien texte de médecine, écrit aux alentours de 1550 ans av. J.C. en Egypte, décrit des saignées par ventouses dans le but d’éliminer des substances étrangères de l’organisme. On retrouve d’ailleurs à l’entrée d’une tombe égyptienne à Louxor la représentation des ventouses gravée dans la pierre.

En 1822, la découverte de la pierre de Rosette a permis la traduction des inscriptions hiéroglyphiques et des papyrus de l'Égypte antique, dont de nombreux textes étaient consacrés à des thèmes médicaux.

 

En Chine les ventouses (Ba Guan Zi) font partie intégrante de la Médecine Traditionnelle Chinoise depuis la plus haute antiquité puisqu'elles sont mentionnées dans un traité de médecine le Bo Shu (livre ancien écrit sur la soie) retrouvé dans une tombe de la dynastie Han. C’est ici que l’on trouve les plus anciens écrits de l’emploi des ventouses. Des cas de traitement de la tuberculose ont été rapportés dans le Weitaimiyao.

 

En Grèce antique, d’après les travaux d’Hippocrate (460-377 av. JC)  il apparaîtrait que de très grosses ventouses auraient été utilisées par les plus anciens médecins grecs pour la réduction des luxations vertébrales, en se fondant sur l’hypothèse selon laquelle les os qui étaient enfoncés à l’intérieur pouvaient être ramenés en bonne place par l’aspiration des ventouses.

 

En Amérique du Sud, dansla médecine Maya, Les méthodes thérapeutiques utilisées étaient l’acupuncture, la saignée, le massage, la moxibustion, la pose de ventouse, etc.

 

Les Turcs Ottomans utilisaient eux aussi régulièrement les ventouses dans les hammams, elles étaient d’usage commun.

 

 

 

10 octobre 2013

Qu'est-ce que la reboutologie et le reboutement?

 

index


La reboutologie et le reboutement

 

 

Reboutologie® :

 

La reboutologie est un massage thérapeutique qui s'applique à tout le système neuro-articulaire, tendino-ligamentaire ainsi qu'au système nerveux périphérique.  Ce massage se pratique entre les muscles, les vertèbres, les côtes, sur et autour des articulations, sans écrasement ni manipulation ce qui permet de traiter sans risque des personnes de tout âge, de la petite enfance à la vieillesse. Ce massage peut être pratiqué sur des habits fins.

 

Un travail en profondeur avec des gestes précis permet une oxygénation, une réactivation et une libération des stases (amas de nerfs, de décalcifications, de cristaux, et de toxines collés et durcis pendant des années et qui provoquent des douleurs.)

 

 

Reboutement PMF :

 

Le reboutement PMF est une méthode de reboutement modernisée par Michelle Fioletti , 3ème génération de rebouteux.

 

À la base, le reboutement dit reboutement sauvage est un massage ancestral et invasif pratiqué sur les parties douloureuses par fort appui et comprenant des manipulations ce qui peut provoquer de grandes douleurs.

 

Le reboutement PMF est du reboutement modernisé et affiné afin d’éviter toute manipulation, ce qui le rend sûr et moins douloureux.

 

 

 

 

10 octobre 2013

Affections pouvant être traitées par la reboutologie et le reboutement

 

La reboutologie® et le reboutement peuvent traiter les affections suivantes:


  • Douleurs dans le bas du dos (sciatique, lombalgie)
  • Problèmes à la cervicale (Atlas-Axis)
  • Bassin déséquilibré ou dis-balance
  • Douleurs dans les hanches
  • Ceinture douloureuse au niveau des reins
  • Ceinture douloureuse du milieu du dos allant jusqu'au thorax
  • Maux de tête ou migraines répétitives
  • Manque de force au niveau des genoux
  • Tensions aux épaules, entre les omoplates, à la poitrine
  • Fourmillements dans les mains et / ou dans les pieds
  • Epicondylite
  • Entorse
  • Pubalgie
  • Problèmes au niveau des adducteurs
  • Blocage de la nuque
  • Douleurs aux coudes
  • Problèmes d’ hernie discale non définie ou non opérable
  • Problèmes au niveau du tunnel carpien
  • Paralysie faciale
  • Tendinites

 

Les femmes enceintes peuvent être massées jusqu'au 7ème mois de grossesse.

Si la partie du corp douloureuse est gonflée, attendez qu'elle dégonfle avant de venir.

 

 

 

10 octobre 2013

Quelques mots à propos de moi

 

Quelques mots à propos de moi

 

 

Tout d'abord je vous remercie de visiter mon blog et j'espère qu'il vous sera utile.

 

Je me prénomme Lucie Palic et je suis une mère de quatre enfants. Rebouteux de famille, ayant développé un attrait certain pour la médecine et aspirant à une vie plus simple, plus proche de la nature qui nous entoure, c'est naturellement que je me suis orientée vers la médecine douce.

Je suis titulaire d'un diplôme en reboutologie et reboutement délivré par l'Académie des médecines naturelles d'Europe et d'un certificat en hijama et ventouses thérapeutiques délivré par l'Alliance d'étude et de formation aux médecines traditionnelles d'orient arabo-musulmane.

Mon but est de revivifier la hijama dans la région où je me situe, sounna (tradition prophétique) malheureusement souvent délaissée, de soulager la douleur des gens, d'apporter une aide physique ou psychologique.

 
Avec votre collaboration j'espère pouvoir vous aider a retrouver une bonne santé bi idhnillah.

 

 

 

 

10 octobre 2013

Diplômes

 

Diplômes


Pour voir les diplômes cliquez sur les noms correspondants

 

Hijama et ventouses thérapeutiques

Reboutologie et reboutement

 

 

 

 

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